Elle souffla sur la couverture recouverte de poussière. Aucune inscription observable ne permettait d’en définir l’origine, mais le cuir vieilli portait des emblèmes sculptés, semblables à les personnes rencontrés au sanctuaire. Émergea donc le souvenir des tablettes sacrées qu’on disait dispersées tout à proximité du métier, appelées à retranscrire les rituels essentiels permettant de prendre soin l’équilibre entre le univers physique et les compétences surnaturels. Ses tout feuilletèrent mollement les premières lignes, déchiffrant des allégories obscurs, mi-pictographiques, mi-alphabétiques. Elle n’en comprenait que de rares clarivoyants, mais elle reconnaissait l’essence même de cette langue antique, associée à bien la lauriana voyance et transmise des générations en génération. Un frisson la parcourut lorsqu’elle tomba sur un formulaire illustrée. 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Lorsqu’elle atteignit enfin le ruisseau, elle découvrit un petit bassin rapidement creusé dans la roche, où l’eau tombait en un mince soupçon. Elle s’agenouilla pour contempler son rai tremblant, surprise d’y décoder autant de courage malgré la tourment. La lauriana voyance vibrait encore en elle, renforcée par cette soirée avec un paramètre fondamental des fleurs, empreinte identitaire de fluidité et de assainissement.